L’avent et l’après
Aujourd’hui, dans la série "de la culture ou je tue le chien", voici une page d’histoire. Vous aviez aimé la dernière , alors je récidive.
Connaissez-vous l’origine du calendrier de l’avent ? Oui, celui-là même dont vous ouvrez quotidiennement les cases pour y prendre votre chocolat ?
Il était une fois, il y a un peu plus de 2000 ans, vers la fin mars, un couple qui créchait quelque part au moyen orient. Il y vivait paisiblement de l’élevage de quelques animaux.
Il s’aimait et c’était beau à voir. La jeune femme, que nous appellerons Martine*, avait pourtant une crainte : tomber enceinte avant leur union officielle (qui devait avoir lieu l’année suivante). Cette peur faisait que leurs jeux amoureux étaient limités. Elle prenait bien la pilule mais l’oubliait un jour sur deux.
Le jeune homme, que nous appellerons James* (qui en avait assez d’attendre les calendes grecques pour profiter de sa belle), eu l’idée fabuleuse de lui inventer un calendrier dans lequel elle pourrait ranger ses comprimés une bonne fois pour toute. Il lui suffirait ensuite d’ouvrir la fenêtre correspondant au jour du mois. Plus d’oubli, plus de souci (qu’ils croyaient).
Idée lumineuse !
Sauf qu’il s’est un peu gourré de calendrier… le gars.
Remarquez, entre les romains, juliens, grecques, hébreux... , il y avait de quoi s’y perdre.
Et ce qui devait arriver arriva… neuf mois plus tard.
Chouette cadeau !
Dans l’embarras qu’ils étaient les tourtereaux ! Pour se justifier auprès de leurs familles, ils durent inventer une histoire abracadabrantesque à base de Saint Esprit.
Bien mal leur en pris. Leur histoire eut tôt fait de les dépasser.
A commencer par le gamin. L’histoire lui est montée à la tête. Tout auréolé qu’il devint. Il fini par se prendre pour une lanterne.
Comme vous le savez, il ne faut pas prendre une lanterne pour le messie.
* les prénoms ont été modifiés