Récif Corallien
Lorsque le train subit une "mise à quai tardive" (jargon essenncéfien pour dire que votre train n’est présentement pas à quai et qu’il y a de fortes chances pour qu’il y soit bien après l’horaire de départ théorique - ce que le commun des mortels résume généralement par « je vais encore être à la bourre »), la majorité des voyageurs regarde le bout du quai, les yeux pleins d’attente et d’espoir. Ils ont raison, ça fait vivre.
Désabusé que je suis, j’ai appris à regarder d’autres horizons. Jugez Mickey plutôt :
Vous ne voyez rien ? (le petit malin qui a dit "un train" peut sortir) Un zoom s’impose :
Vous voyez mieux la mulote qui attend de voir passer les trains ? Je dis la mulote car elle n’était pas seule, y’avait les modèles miniatures qui suivaient.
Ensuite, elle a décidé de traverser le quai pour descendre sur les voies. Tranquilou la mulote, décontractée du museau :
Mais si ! Sur la gaine noire juste sous le boîtier blanc. (on fait s’qu’on peut. Je ne suis pas journaliste sportif non plus)
Et le papa ? Il est où le papa me direz-vous ? (si si, vous alliez me le demander, je le sens) Peinard, il attendait sur le seuil de la porte. Sauf que la mulote et le sens de l’orientation, ça fait deux. Si vous avez remarqué, elle est partie dans l’autre sens.
Bon, je n’ai pas eu le temps de prendre la photo qui le prouve, mais vous pouvez me croire sur parole. L’histoire se termine en happy end (joyeuse fin <-- traduction pour Lo qui n’est pas douée avec la langue). Maman mulote a fini par rejoindre ses pénates suivie de près par ses petiots.
Pour la suite de cette chronique familiale, vous n’aurez pas d’image. Demain, j’éviterai de m’encombrer avec mon appareil photo, je prendrai plutôt mon lance-flammes.
Edit de la dernière minute :
Si vous aussi, il vous arrive de prendre le train, prenez garde où vous mettez les pieds. Il y a aussi des glaviots roses qui trainent :