Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog De Plus
1 septembre 2008

Le coût d’une femme

111___hom_vs_fem


Découvrez Hooverphonic!

A l’heure où le pouvoir d’achat est en chute libre et occupe une place importante dans les conversations de la cafèt’, tout le monde jette la pierre sur le pétrole, les produits laitiers ou les céréales... Comme d’habitude, le français aime trouver des boucs-émissaires sans prendre la peine de dénoncer les vrais coupables. J’ai nommé : les femmes.

Celui qui pense encore qu’un peu d’amour d’espièglerie et d’eau fraiche suffiront à entretenir la flamme se prépare de beaux jours de célibat. Parce qu’avec une croyance pareille, tu ne tiens pas une demi-heure mon gars ! (un trimestre, si ta copine est encore étudiante)

Alors oui, au début (la première demi-heure, donc) ça ne te coute qu’un verre. Précisons que c’est rarement de l’eau ! Mais passons. Tu as du charme, tu n’es pas désagréable à regarder, tu as de la conversation (enfin, tu écoutes surtout la sienne), bref tu marques des points. Emballé c’est pesé ! Votre histoire démarre sur les chapeaux de roues, vous êtes fais l’un pour l’autre. Elle t’aime toi, et toi seul.
Enfin c’est ce que tu crois.
Parce qu’arrive le moment où sournoisement, elle tente de savoir dans quoi tu travailles, quel poste tu occupes. Bref, elle fait mine de s’intéresser à ta vie, à tes envies, à ton job. Et là, benêt que tu es, tu tombes dans le panneau ! Tu commences à parler, limite à te vanter. Tu fais ton intéressant, tu te pavanes. Mais tu n’as rien compris, tu n’as pas vu venir la manœuvre. Elle mène bien sa barque la gourgandine, elle sait y faire, y’a pas à dire. En deux temps trois mouvements, elle a réussi à estimer tes revenus, tes placements, ton potentiel d’héritage, ton train de vie, les postes de dépenses qui vont pouvoir être réduits, etc… Et toi, couillon que tu es, t’es amoureux, t’es aveugle, t’es coincé mon gars.

Pourquoi tant de haine me diras-tu ? Simplement parce que la femme à un coût. Et elle sait très bien l’évaluer. Tu ne t’en sortiras pas si facilement. Le mal est fait. T’es accro, vous êtes déjà en couple, et l’hémorragie commence…
Alors bien sur, entre deux galipettes il t’arrive de retrouver une once de lucidité. Tu tentes de mettre le holà, de restreindre un peu les dépenses, de reprendre la main.
Dis-toi bien que pour la femme, les parfums, sacs à main, robes, chaussures et bijoux, c’est vital. Tu ne voudrais tout de même pas qu’elle ait l’air d’une souillon lors de sa prochaine sortie avec ses copines ? Peu importe, tu es fier et tu ne reviens pas sur ta décision. Il faut faire des é-co-no-mies. Bravo !

Hélas, ton inconscience fait peur à voir. Tu n’imagines pas à cet instant que tu viens de déclarer la guerre. Pas de panique, ce ne sera pas la guerre qui casse la vaisselle et qui fait du bruit. Non non. Elle sera sournoise, basse, discrète, secrète.
Fier de ta réussite du moment, tu baisses ta garde. Mais le siège va commencer et tu ne verras pas le poison qui va se propager. Jusqu’au jour où, telle Ulysse et son cheval de Troie (ou plutôt Polichinelle et son tiroir), elle t’annonce fièrement qu’elle est enceinte. Toujours aussi couillon, tu t’en réjouis. Limite si t’as pas la larme à l’œil. En vérité, tu fais pitié. C’est pas possible d’être aussi sot !

Armée de son mioche tout neuf, la femme va pouvoir commencer son chantage financier. Enrobé dans ta fierté de nouveau père, tu te la pète et tu ouvres les vannes. Parce que pour ta descendance, tu veux ce qu’il y a de mieux. Ça tombe bien, la femme aussi. D’autant plus qu’elle va pouvoir se servir au passage. L’arme est fatale, elle va transformer ton beau coupé deux portes en monospace, tes sorties romantiques en goûter d’anniversaire avec 12 gamins , tes économies en endettement sur 20 ans. Et si elle t’en fait un deuxième, c’est le coup de grâce. Avec les études à payer, t’es bon pour travailler jusqu’à 70 piges.

Forcément, toi qui viens de lire ce billet, si tu as une femme et des enfants, tu viens de réaliser que tu as perdu la guerre sans savoir qu’elle avait commencé. Tu pleures le temps passé. Tu es prisonnier et pour t’enfoncer dans ton malheur, je te confirme que la convention de Genève ne s’applique pas. Le suicide s’impose donc (je te rappelle à cette occasion qu’il est de bon ton d’éviter les trains aux heures de pointes).
En revanche, toi qui es célibataire, il est encore temps d’éviter ces écueils. Tu as ton destin entre les mains et j’ai la solution. On peut dire que tu as du bol !

Paye-moi un verre à la sortie du boulot. Non seulement on va bien se marrer à la terrasse du bistrot, je n’essaierai pas de savoir combien tu gagnes, je ne squatterai pas ton pieu ce soir, et en plus, je paierai ma tournée.

Et ça, c’est bon pour ton pouvoir d’achat.

Publicité
Commentaires
E
:)
S
Dérouler 65 commentaires avec la souris , faut être motivée ... Comme j'arrive après la polémique , je dis juste que j'adore le logo façon code de la route . J'adore les logos , les ideogrammes ... Je l'ai fait glisser à mon mari , il a adoré , le logo !
M
>> Elle : bien évidemment, je t'offre un verre !
E
NePauV le monsieur plus...Il y a définitivement moins de gens qui ont le sens de l'humour et du second degré c'est peut être ça le plus con à mon avis...<br /> Et moi tu m'offres à boire ou même pas :/
M
>> Ultimo : c'est parti !<br /> >> Louise : je savais qu'ouvrir la bouteille te ferait venir ;)<br /> >> vali80 : je vais plutôt t'appeler Stéphane, tu n'as rien contre ? (en revanche, je vais taire ton nom de famille. J'ai pitié). Vali c'est sympa, mais un peu trop typé 80's. Ma femme est malheureuse c'est vrai (kré kré malheureuse). J'en ai conscience. En revanche, il y a une chose dont elle ne manque pas, c'est l'humour et le second degré. Ce qui ne semble pas être ton cas. La prochaine fois, tu lira les autres billets avant de juger. A bon entendeur...
Derniers commentaires
Publicité
Publicité